La VO2 max représente la capacité maximale de l’organisme à absorber, transporter, diffuser et utiliser l’oxygène de l’air pour la contraction musculaire. Ce paramètre est important à la fois pour les performances sportives (en particulier les sports d’endurance) et pour la santé. Entre 20 et 75 ans environ, ce paramètre diminue en moyenne de 1 % par an chez une personne sédentaire et d’environ 0,5 % chez un athlète. En clinique, la valeur absolue (ml/min) est utilisée pour évaluer la fonction du système cardio-respiratoire. En diagnostic de performance sportive, la valeur relative au poids corporel (ml/min/kg) est utilisée pour obtenir une mesure fonctionnelle de la performance. Le tableau intitulé « catégorie de VO2max » indique le niveau fonctionnel en fonction des normes internationales tenant compte du sexe et de l’âge du patient. La VO2max s’améliore avec l’entraînement bien conduit. La génétique et l’âge peuvent limiter l’ampleur de ces adaptations (1-2).
La vVO2max représente la première vitesse à laquelle la VO2max est atteinte lors d’un test incrémental maximal (vitesse à laquelle la phase de plateau est atteinte). C’est un bon prédicteur de la performance des athlètes d’endurance et elle est utilisée pour définir les vitesses d’entraînement et suivre les progrès au fil du temps.
La vitesse maximale aérobie représente la vitesse maximale que l’on peut maintenir sur une courte période, généralement entre 3 et 5 minutes. Ce paramètre est souvent utilisé dans les sports d’endurance pour planifier l’entraînement et évaluer les progrès au fil des ans. Elle se différencie de vVO2max par le fait qu’elle est calculée comme la vitesse soutenue à la fin du test incrémental.
Le quotient respiratoire est le rapport entre le volume de CO2 et le volume d’O2, que ce soit au repos ou lors d’un effort physique. Cette valeur varie entre 0,7 et 1,0 au repos et à l’effort sous-maximal, et dépasse 1.0 lors des efforts intenses. Une valeur comprise entre 0,7 et 0,85 correspond à une utilisation majoritaire des graisses pour fournir l’énergie nécessaire à la contraction musculaire. Au contraire une valeur proche de 1 indique une utilisation importante des réserves d’hydrates de carbone. Les valeurs intermédiaires représentent une combinaison de l’utilisation des voies métaboliques. Le RQ est aussi un indicateur de maximalité de l’effort lorsqu’il dépasse 1.05 ou 1.1 (3).
Le lactate est une molécule organique libérée par l’organisme lors de la production d’énergie à partir des glucides sans utilisation d’oxygène. En plus d’être considéré comme une molécule de signalisation, le lactate est une source importante d’énergie et le principal précurseur de la gluconéogenèse. Du repos à l’effort maximal, du lactate est systématiquement produit et recyclé en même temps. La valeur du lactate au repos est d’environ 1 mmol/l. Une augmentation de la valeur indique une augmentation du déséquilibre entre la production et l’élimination-réutilisation de lactate dans la circulation sanguine (4).
Les seuils ventilatoires (SV1 et SV2), ou lactiques (LT1 et LT2), sont des points de rupture de l’équilibre du métabolisme énergétique à l’effort, des moments à partir desquels l’organisme doit s’adapter pour permettre à l’effort de se prolonger. Dans les diagnostics sportifs, on les utilise pour délimiter les zones de prescription de l’entraînement afin d’optimiser les adaptations physiologiques. Le premier seuil marque la transition entre un effort d’endurance fondamentale, durant lequel les graisses sont le principal carburant, et qui pourrait se prolonger plusieurs heures vers un effort plus intensif. Le second seuil est un marqueur d’une intensité ‘limite’. Une fois que ce seuil est dépassé, l’organisme réagit par une hyperventilation marquée et une augmentation de l’acidose métabolique, empêchant le maintien de l’effort pendant plus de quelques minutes (5).
La Fatmax zone est définie comme la fourchette d’intensité de l’effort physique aérobie dans laquelle l’organisme favorise le plus l’oxydation des graisses. C’est donc l’intensité à laquelle la consommation de graisses est maximale. La vitesse fatmax représente la vitesse à laquelle l’effort physique doit être effectué pour s’entraîner dans la zone fatmax. Cette plage d’intensité est individuelle et varie, par exemple, en fonction du niveau d’entraînement et de l’âge du patient (6-7).
Ce paramètre est utilisé pour exprimer la quantité maximale de graisse qui peut être utilisée par l’organisme lors d’un effort aérobie d’intensité moyenne.
Au même titre que la VO2max, l’économie de course est un facteur de performance important. Elle représente le rendement et l’efficacité du geste en course à pied. On l’exprime généralement en ml d’O2 consommé par mètre parcouru, ou en ml/min.kg pour une vitesse donnée. L’économie de course dépend de nombreux facteurs, tels que la technique de course, la raideur musculaire, la biomécanique ou encore des paramètres neuro-musculaires. Il diffère aussi entre hommes et femmes. Plus le coût énergétique est bas, meilleur il est (8).
L’entraînement aérobie est divisée en cinq zones principales (Z1 à Z5).
Les Zones 1 et 2 sont des zones d’endurance de base. Z1 représente une plage d’intensité très faible, adaptée à l’entraînement de récupération après une compétition ou après un entraînement de haute intensité, par exemple. Z2 représente la zone d’endurance de base. À cette intensité, vous entraînez votre capacité à effectuer des efforts prolongés.
Z3 est une zone intermédiaire. Elle représente la zone Tempo et correspond à une plage d’intensité modérée/intense. C’est une zone de transition entre l’endurance (Z1 et Z2) et les zones de travail spécifiques des qualités musculaires et cardio-vasculaires (Z4 et Z5).
Zones spécifiques Z4 et Z5 : Z4 est définie comme la zone ‘seuil’ et indique l’intensité d’entraînement à laquelle la performance physique peut être maintenue pendant un maximum de 30 à 60 minutes. Elle sollicite fortement le système cardio-vasculaire et très fortement le système musculaire.
La cinquième zone, Z5, représente l’intensité maximale et est similaire aux valeurs PMA et VO2max. On y travaille bien entendu les qualités musculaires, mais c’est le système cardio-vasculaire qui est le plus sollicité à dans cette zone. À cette intensité, seuls de petits intervalles d’une durée de 30 secondes à 4 minutes peuvent être effectués, avec des entraînements ciblés.
Chaque zone d’intensité implique des dommages musculaires et des exigences métaboliques différents. Pour cette raison et bien d’autres, il est important de connaître les différentes zones et le temps d’entraînement effectué dans chacune d’entre elles (9).
L’entraînement polarisé est la méthode d’entraînement la plus utilisée au cours des dernières décennies. Selon ce modèle, la meilleure façon d’obtenir des adaptations physiologiques pour améliorer l’endurance est de diviser le temps d’entraînement en différentes intensités comme suit : 70-80 % du temps en dessous du premier seuil, 5-15 % seulement entre le premier et le deuxième seuil et 15 % au-dessus du deuxième seuil. Concrètement, cela signifie que si j’effectue par exemple 5 séances d’entraînement à la course à pied par semaine, une seule de ces 5 séances sera effectuée à haute intensité. L’intensité des 4 autres séances d’entraînement se situera dans la plage d’intensité de la zone Z1-Z3. Pour des adaptations optimales, nous limitons l’entraînement par intervalles à 1 ou 2 fois par semaine. S’entraîner trop souvent à haute intensité peut conduire au développement d’une fatigue chronique et à une stagnation des performances (10).
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